Guèlèdè
La danse des masques au Bénin
(suite et fin)
Guèlèdè
et les marionnettes : un destin commun
Admis au patrimoine de l’UNESCO en 2001, le Guèlèdè
est devenu plus qu’une danse, un genre oral qui fait la fierté du peuple
béninois en général et le peuple Nago en particulier. Mais ce bien culturel
reste méconnu par certains béninois et au plan international. Au lieu d’être
une source de revenus et d’emploi comme c’est le cas dans d’autres pays le
Cambodge, le Mali pour les patrimoines mondiaux, cette danse reste simplement
un instrument de distraction ce qui traduit son extinction dans certaines contrées.
Cet état de chose appelle à une
promotion et cela passera par l’appropriation de la chose par des volontaires
que nous sommes. L’autre raison non moins importante qui soutient notre choix
est que nous voulons faire sortir certaines particularités de ce genre oral. Il
est à noter que le peuple Mahi est encadré par le peuple Nago dépositaire du
Guèlèdè. Le brassage culturel a permis au peuple Mahi d’adopter ce genre oral. Tombé dans le peuple Mahi, le rythme a
subi une certaine modification. A cause de l’adaptation, la culture Mahi a
sensiblement influencé le Guèlèdè.
Dans la région Mahi, le Guèlèdè se danse en deux phase :une de nuit symbolisée par la dance des masques d’animaux avec des accoutrements spéciaux en raphia avec des intermèdes de masque sacrés et l’autre le jour avec des masques humains ; là, le sacré existe toujours , les acteurs rivalisent d’ingéniosité à travers de petites marionnettes sculptées et montées sur des masques que seul le danseur a le secret de jouer ce qui fait le charme de cette danse. Le danseur est obligé de connaître par cœur la chanson car la marionnette doit réaliser les figures énoncées et doit pouvoir danser simultanément.
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